Au cours de la
plongée l'azote de l'air est dissout dans le sang et les
tissus du corps sous l'effet de la
pression.
A la
remontée il faut impérativement que cette azote fasse le "chemin" inverse vers les poumons et soit libéré, à défaut de quoi cela entrainera des
accidents graves de
décompression par la formation de bulles dans les
tissus.
Pour laisser à l'azote dissout le temps de se libérer, il faut donc remonter lentement, pas plus de 15m par minute, et faire des paliers de decompression.
Un palier est donc un arrêt de la
remontée durant lequel on reste à la même
profondeur pendant une durée déterminée par les tables de
décompression en fonction de la plus grande
profondeur atteinte et du temps passé à cette
profondeur.
Plusieurs paliers successifs peuvent être nécessaires, notamment un à 6 mètres et le dernier à 3 mètres. Dans la
plongée de type
FFESSM, il est d'usage de pratiquer quoi qu'il se passe le palier à 3 mètres aussi appelé "palier de sécurité".
Les tables de
plongée sont de moins en moins utilisées de nos jours grâce à des
ordinateurs de
plongée qui calculent automatiquement le nombre et la durée des paliers en fonction de tous les paramètres de la
plongée.
Il est par contre prudent de disposer par
sécurité de ces mêmes tables dans la poche du
gilet et d'une
montre pour être capable si besoin de remonter "à la table".
Ces tables sont aussi connues sous le nom de
tables MN90.
Désormais, les
plongées au
nitrox modifient considérablement la pratique des paliers. En effet, la proportion plus importante d'oxygène contenue dans le
mélange nitrox permet de diminuer les temps de palier.