Il s'agit d'un tuyau semi-rigide, coudé pour épouser la forme de la tête, qui permet de respirer en maintenant le visage dans l'eau. Une extrémité est mis en bouche et l'autre émerge au dessus de la tête.
Son usage est indispensable pour le
plongée en
apnée ou, en
plongée scaphandre, pour économiser l'air pendant les parcours en surface. Lorsque la bouteille est vide, le retour peut s'avérer pénible et dangereux si on l'a oublié ! Le tuba fait en effet partie du
matériel de
sécurité.
Il doit être simple et bon marché car il est
courant de la perdre.
Un tuba efficace doit mesurer 35 cm de long pour 20 mm de diamètre.
S'il est trop long, plusieurs inconvénients peuvent survenir :
- les muscles respiratoires n'ont pas assez de force pour amener l'air de surface à la
pression qui règne à la
profondeur des poumons.
- les efforts inspiratoires intenses provoquent une dépression à l'intérieur du thorax, d'où appel d'eau du sang vers les alvéoles et œdème pulmonaire.
- l'air qui circule dans le tuba fait un mouvement pendulaire (augmentation de l'espace-mort) et n'est pas renouvelé, d'où mauvaise élimination du CO2.
Le tuba (trop court ou trop gros) est parfois à l'origine d'inhalation d'eau au retour en surface avec
risque de laryngospasme puis de
noyade. Le choix du
matériel est donc indispensable ici : trop étroit il favorise l'essoufflement , trop gros , il augment trop l'espace mort.
A proscrire: les tubas avec balles dans la partie haute : aussi inutiles que dangereux.
Ce type de tuba avec balle de ping-pong a d'ailleurs été retiré de la circulation.
Pour les enfants, il est nécessaire d'utiliser des tubas de volume adapté à leur capacité respiratoire. De certaines sources, l'utilisation prolongée du tuba donnerait des complications orthodontiques chez les jeunes avant 12ans (et plus encore avant 8 ans), ce qui engage aussi à ne donner aux enfants que des tubas adaptés à leur âge.