Le
plongeur est amené parfois à ce mettre à l'eau depuis une plateforme (ponton, plage arrière du
bateau, boudin de
bateau pneumatique, etc..) et donc de sauter à l'eau, il effectue alors un saut de mise à l'eau.
On distingue trois principaux sauts de mise à l'eau :
le saut droit
Debout, bien droit sur le bord de la plateforme,
voilures des
palmes au-dessus de l'eau on fait un pas suffisant vers l'avant en regardant l'horizon, en tenant son
masque d'une main bien plaqué contre le visage et son
scaphandre de l'autre, et on pénètre dans l'eau corps et jambes tendus bien verticalement.
On s'assure avant de sauter que rien dans l'eau n'empêche le saut, notamment qu'un
plongeur ne se trouve pas juste en dessous de soi.
le saut arrière (en bascule)
Assis sur le rebord du
bateau (le boudin d'un pneumatique en général),
palmes à l'intérieur du
bateau, jambes serrées, on bascule le corps en arrière en levant les jambes vers le ciel, en tenant son
masque d'une main bien plaqué contre le visage et on se laisse tomber dans l'eau sur le dos.
Ce saut n'est pas adapté au rebord de
bateau haut au dessus de la surface de l'eau.
le saut avant (en roulé boulé)
Face à l'eau, une jambe légèrement pliée sur la rambarde du
bateau l'autre jambe en arrière dans le
bateau (un peu comme un départ de course à pieds), le
masque bien tenu d'une main en place sur le visage on effectue un mouvement de roulé boulé vers l'avant qui permet de retourner le
bloc pour qu'il touche l'eau en premier.
Le corps au moment de la pénétration dans l'eau forme une équerre, les jambes sont bien tendues horizontalement vers le
bateau, le buste est vertical la tête en bas, le menton bien collé contre la poitrine.
Ce saut nécessite une bonne maîtrise acquise à l'entraînement (piscine).