- Commencer à compenser dès le plongeon en
canard et continuer à équilibrer fréquemment dans les premiers mètres afin de ne pas laisser s'installer une différence de
pression. En effet, la trompe d'Eustache acceptera plus facilement son rôle de canal de communication si la différence est minime.
Lorsque l'équilibrage est effectif, le
plongeur ne ressent aucune différnce de
pression sur ses tympans quelle que soit la
profondeur à laquelle il plonge.
- L'insuccès des premières tentatives ne doit pas être décourageant. Les trompes d'Eustache ainsi que les tympans peuvent être comparables à des muscles, qui n'ayant pas l'habitude d'être sollicités ainsi, nécessitent une
période d'adaptation.
- Pendant la
plongée, continuer à équilibrer en
profondeur. Les variations de volume sont moins importantes lorsque la
profondeur augmente mais demeurent néanmoins.
Il s'agit alors de régler sa vitesse de descente en fonction de la
compensation. Si une sensation de
pression, de gêne ou de douleur se manifeste, stopper la progression, remonter jusqu'à disparition de la gêne, essayer d'équilibrer et reprendre la descente.
- A la
remontée, les problème d'équilibrage de l'oreille sont rares. Un déséquilibre par
surpression interne peut néanmoins survenir à la
remontée en cas de congestion des muqueuses durant la
plongée.
La seule réponse à ce problème est de réaliser la manoeuvre de
Toynbee (mouvements de déglutition) ou d'effectuer des baillements ou des mouvements de mastication dans le but d'ouvrir les trompes d'Eustache, tout en redescendant de quelques mètres pour réduire la différence entre la
pression ambiante et celle de l'oreille moyenne.
Une autre technique
Il est conseillé d'utiliser le plus tôt possible la méthode de la béance tubaire volontaire
(btv) qui permet l'équilibrage des
pressions par une action musculaire sur les trompes d'Eustache sans
surpression pulmonaire. Cette technique n'est pas toujours possible, car elle dépend de la configuration des trompes d'Eustache, mais en s'exerçant à sa pratqiue, de toute façon on améliore la facilité à compenser par les autres méthodes (
Valsalva ) et l'on réduit les
risques de traumatisme.