La notoriété de Claude Arzillier est indissociable du Centre International de
Plongée (CIP) de Bendor dont la direction lui a été confiée, lors de sa création en 1960, et dont il fera une des plus prestigieuses écoles de
plongée en France et dans le Monde.
Rien pourtant ne prédisposait le jeune Claude issue d'une famille de viticulteurs de la région de Reims à un pareil destin, si ce n'est son goût pour le sport (plus que pour les études) qui le conduisit en 1951 à "s'engager sous les drapeaux" à l'Ecole Militaire d'Escrime et de Sports de Combat d'Antibes et passe son monitorat. A la faveur d'un recrutement de l'armée à la recherche de volontaires pour les nageurs de combats, Claude Arzillier se laisse alors tenter et suit une formation à St Mandrier, participe à l'implantation des nageurs de l'Armée de Terre à Collioure puis retourne le temps d'un examen à Antibes et obtient le titre de Moniteur-Chef (plus jeune de France) ; il est alors nommé instructeur à l'école des Nageurs de Combat à St Mandrier où il restera jusqu'en 1960.
La Spirotechnique qui souhaite créer un centre de
plongée à Bendor a remarqué les qualités exceptionnelles de Claude Arzillier et décide de lui confier la direction du CIP, le premier centre de
plongée en France, c'était le 17 octobre 1960.
L'aventure de Claude Arzillier ne se fera pas seul car Il rencontre à Bendor lors de sa première prise de contact une jeune fille, Mireille Barbet, qui deviendra quinze ans plus tard son épouse et jouera à ses côtés un rôle déterminant dans le fonctionnement du CIP.
Claude Arzillier est BEES 3 N° 7 et Instructeur National. Il a reçu pour son engagement la Médaille de la Jeunesse et des Sports.
Sous la houlette de Claude et Mireille, infatigables, le CIP s'est exporté sous différentes formes, en France métropolitaine, aux Antilles et en
Mer Rouge.
En 1998, Claude Arzillier a pris sa retraite laissant à ses successeurs un prestigieux centre de
plongée qui a vu passer des
plongeurs de renoms
(Tailliez, Dumas, Houot, Delauze, Chouteau, Corriol, etc..) et a réalisé plus de 450.000
plongées, formé un très grand nombre de
moniteurs, et aussi un surnom "Tonton" qui lui colle à la peau au point que certains ne se souviennent de lui que sous ce pseudonyme.