Cousteau aimait s'appeler lui-même « technicien océanographique ». Beaucoup estiment qu'il était un amoureux sophistiqué de la nature, particulièrement de la
mer.
Au travers de la télévision, il fit découvrir la vie sous la surface aux peuples de tous les continents et leur fit explorer les infinies ressources du « continent bleu ». En 1957, premier reportage en direct du fond de la
mer. En une semaine le commandant Jacques-Yves
Cousteau réalise du côté de
Marseille des
plongées pour trois télévisions différentes. Celle pour la France, nommée "Opération Marseille" est une réussite. C'est le début d'une longue série.
Le travail accompli par
Cousteau créa aussi un nouveau genre de communication scientifique qui fut largement critiqué par les tenants du formalisme académique: la télévision a besoin d'une mise en scène qui souvent s'éloigne de la rigueur scientifique. Mais il contribua fortement à la
diffusion de la vulgarisation dans toutes les disciplines scientifiques.
Jacques-Yves
Cousteau est incontestablement l'une des grandes figures de la seconde moitié du xxe siècle pour l'exploration des mondes
sous-marins. Son action aura fait découvrir à plusieurs générations ces derniers mondes inconnus et inexplorés.
Cousteau demeure le grand responsable de l'émerveillement face au monde
sous-marin.
Mais
Cousteau se préoccupait autant de la vie terrestre que marine. Des décennies avant Greenpeace et autres mouvements écologiques populaires, il parla de protection de l'environnement pour les générations futures.
Il s'est inquiété ouvertement du sort de l'Amazonie, il est intervenu sur la déforestation, et les problèmes de drogues. Sa
vision de l'évolution englobait à la fois la nature et l'homme, ce qu'on pourrait appeler "l'écologie de l'homme". En collaboration avec l'UNESCO, son équipe mit sur pied un programme de doctorat en écotechnie réunissant des gens de toutes disciplines. En 1991, l'équipe
Cousteau proposa une charte des droits des générations futures. Le texte, approuvé par l'UNESCO, sera soumis à une prochaine assemblée générale de l'ONU.
Sa contribution à l'éveil d'une conscience environnementale planétaire restera sans doutes sa plus grande oeuvre.