L'oxygénothérapie consite à apporter artificiellement de l'oxygène dans les poumons d'un malade de manière à rétablir ou à maintenir un taux normal d'oxygène dans le sang. Cela entraîne une augmentation de la pression partielle en oxygène dans les alvéoles et les artères capillaires pulmonaires, d'où une augmentation de la pression d'oxygène dans le sang artériel.
On distingue deux sortes de thérapie :
- L'oxygénothérapie normabare où l'oxygène est administrée à la pression atmosphérique à l'aide d'un matériel composée d'une bouteille à oxygène, d'un ballon insufflateur (BAVU), d'un ballon réservoir et d'un masque. L'oxygénothérapie normabare est notamment utilisée dans les premiers secours. Ce matériel organisé dans une valise transportable fait partie du matériel obligatoire dans les clubs de plongée, sur le bateau de plongée, lors de stages et dans toute manifestation qui organise des plongées.
- L'oxygénothérapie hyperbare(OHB) où l'oxygène est administrée à une pression supérieure à la pression atmosphérique, en caissonhyperbare.
L'oxygène dissout dans le sang étant augmenté agit sur les tissus de plusieurs manières. Ses principaux effets sont notamment :
- action anti-infectieuse directe ou indirecte
- effets circulatoires
- effets sur la cicatrisation
Cette méthode thérapeutique est largement utilisée en dehors du traitement des accidents de plongée (Voir source ci-dessous).
Oxygénothérapie normabare( Apnéa Magazine) Alain Perrier rappelle dans cet article en deux parties (la seconde partie relative au matériel est traitée dans le N° 215) les bases de l'oxygénothérapie normabare. Il explique notamment les raisons pour lesquelles l'oxygène (O2) délivré à pression atmosphérique est si bénéfique à l'accidenté.
Médecine et physiologie de la plongée est la 2e édition de l'ouvrage collectif coordonné par B. Broussolle, paru chez le même éditeur en 1992. Par rapport à la 1e édition, les articles ont été remaniés, et pour la plupart complètement réécrits pour tenir compte de l'évolution des connaissances et des techniques de plongée, aussi bien dans les domaines sportif que professionnel, civil que militaire. L'ouvrage a été coordonné pendant quatre ans par B. Broussolle et J.-L. Méliet, qui se sont adjoints un comité de rédaction composé de A. Barthélémy, E. Bergmann, E. Cantais, Ph. Cavenel, J. Corriol, B. Grandjean, M. Hugon, J. Regnard et J. C. Rostain.
Ce livre tente de dresser le tableau le plus complet des connaissances dans chaque discipline, avec deux principales parties : la physiologie et l'adaptation des principales fonctions soumises aux conditions très spécifiques du milieu aqueux
hyperbare ; la médecine, avec l'étude des accidents (barotraumatismes, accidents toxiques, accidents de décompression) et de leur traitement.
Un chapitre spécial est consacré à la Plongée en apnée qui connaît une vogue croissante. L'aptitude, la prévention et la réglementation concernant les différentes formes de plongées, la plongée de l'enfant et de la femme, font l'objet de chapitres particuliers.
Enfin, les différentes techniques de plongée, les appareils respiratoires, les systèmes de protection, sont passés en revue. Des annexes apportent tous les renseignements utiles et un index facilite les recherches.
Il s'adresse avant tout aux médecins, étudiants en médecine et personnel médical oeuvrant dans le domaine si particulier de la médecine de plongée. Mais il peut être consulté avec profit par les moniteurs, instructeurs et par les plongeurs eux-mêmes, soucieux de leur sécurité. II est complémentaire du Traité de médecine hyperbare de F. Wattel et D. Mathieu, paru chez le même éditeur.