La ventilation pulmonaire est l'action des poumons qui aspirent l'air
(inspiration) et le rejettent
(expiration). C'est ce que l'on appelle la
respiration dans le vocabulaire
courant, mais en médecine et en biologie, le terme
respiration désigne en réalité la production d'énergie par les cellules, notamment avec le dioxygène apporté par la ventilation.
Au cours de l'inspiration, les différents muscles se contractent et provoquent un élargissement de la cage thoraxique, créant ainsi une dépression et un appel d'air : l'air entre dans les poumons.
A l'inverse, à l'expiration, les muscles se relachent, le volume de la cage thoraxique diminue et créé une
pression qui expulse l'air : l'air sort des poumons.
L'air n'est jamais expulsé en totalité, il reste toujours un volume appelé
air résiduel.
Les volumes sont définis de la manière suivante :
- Le Volume
Courant : c'est le volume inspiré et expiré au cours d'une
respiration normale (environ 0,5 l)
- Le Volume Réserve Inspiratoire : c'est le volume inspiré qui s'ajoute au volume normal inspiré en cas d'inspiration forcée ( (environ 2,5 l)
- Le Volume Réserve Expiratoire : c'est le volume expiré qui s'ajoute au volume normal expiré lors d'une
expiration forcée
Ces 3 volumes constituent le volume vital.
La capacité respiratoire totale est donc la capacité vitale à laquelle on ajoute le volume résiduel (soit 4,5 l +
1,5 l = 6 litres).
Les risques liés à la plongée:
-
La surpression pulmonaire :
risques d'emphysème sous-cutané, de gaz dans les
tissus, de pneumothorax,
risques d'embolie cérébrale. (Cf :
surpression)
-
L'essoufflement : lorsque l'élimination du CO2 devient inférieure à la production de CO2, c'est l'essoufflement souvent dû aux efforts, au
froid, ou encore au stress. (Cf :
essoufflement)
-
La panne d'air : La consommation d'air augmente avec la
profondeur, les efforts, le stress, le
froid, la fatigue, la consommation de tabac et d'alcool, la digestion, la surcharge pondérale.
Il faut donc éviter le surlestage, vérifier les
manomètres une fois arrivé au fond, et surveiller régulièrement les
manomètres.
-
La noyade : Le mécanisme de la
noyade est entraîné par une entrée d'eau dans les voies respiratoires qui, même en quantité minime, occasionne un réflexe d’apnée. Les séquelles varient en fonction de l'ampleur et de la durée du manque d’oxygène. (Cf :
noyade)