Le Réseau Européen de Recherche sur les
Récifs Artificiels défini ces derniers comme suit : il s'agit d' “une structure immergée, placée délibérément sur le fond pour en mimer les caractéristiques naturelles”, que ce soit à des fins d'étude, de protection, de production ou de loisir.
Les
récifs artificiels, s'ils ont toujours existés, sont dorénavant d'actualité. En effet, le Golfe du Lion notamment, de Saint-Cyprien à Palavas, voit fleurir dans sa zone côtière une miriade de ces
récifs en béton.
Le premier
récif artificiel français a été créé en 1968 au large de Palavas, à partir de carcasses de voitures! On compte désormais sur les côtes françaises près de 25 sites, représentant plus de 33 000 m2 de surface sous-marine.
L'implantation d'un
récif artificiel est notamment vouée à répondre à certains objectifs économiques.
Implanter un
récif artificiel sur un fond sablonneux comme en
Languedoc-Roussillon, permet de créer un nouvel
écosystème, mais aussi d'accroître la production halieutique. Cependant, la finalité est également de développer les activités en lien (pêche traditionnelle,
plongée...) et de valoriser le territoire marin.
Néanmoins, l'implantation d'un
récif artificiel constitue une ressource écologique non négligeable. Bien que leurs impacts sur le milieu soient encore méconnus, l'étude de ces nouveaux
récifs représente une source importante d'informations sur la vie des
récifs et les interdépendances avec leur milieu.